Les dreadlocks, des nattes qui décoiffent [Le Monde]

Artigo do Le Monde sobre dreadlocks (adaptado):


"Elles enchantent les adolescents et consternent les parents. Les dreadlocks, ces nattes de cheveux emmêlés, de longueur et de grosseur variables, sont à la mode. Chanteurs, sportifs, mannequins en tout genre n'hésitent plus à les arborer l'espace d'un été ou davantage. Histoire de montrer que cette coiffure-là en vaut bien une autre.

Cette tendance s'inspire de l'ailleurs, de l'ethnique. Pour être branché, portons des nattes crêpées. On essaie, on change de tête. Et si on se lasse ? On se rase. Les modes changent. Les cheveux aussi.

Il suffisait de suivre les manifestations anti-CPE, en mars et avril, pour s'en convaincre : chez les jeunes, les dreadlocks connaissent leur petit succès. Les adolescents aussi s'en amusent. Ils les accessoirisent de mini-perles, les colorent de différentes teintes, les coiffent d'un bonnet tricoté ou d'un ruban. Pour eux, rien de grave dans tout cela.

Porter des "dreads", c'est cool. Cette coiffure affiche une ouverture aux autres - particulièrement à ceux qui sont aujourd'hui victimes de propos et de comportements nauséabonds - et permet de se poser en citoyen du monde.

Nous sommes bien loin de la signification qu'ont pu avoir les dreadlocks popularisées par le mouvement rastafari ("rasta", pour les intimes), répandu en Jamaïque mais aussi dans d'autres pays par des artistes comme Bob Marley.

Dans la version de la Bible vue par les rastas (la "Holy Piby"), il est indiqué que les hommes ne se couperont pas les cheveux, symbole de la force et du courage du lion, emblème de l'Ethiopie.

Pour certains, les dreadlocks manifestent un rejet des canons esthétiques occidentaux. On peut aussi y voir tout simplement un emprunt aux sadhus indiens, dont elles sont l'ornement capillaire traditionnel.

Aujourd'hui, pour adopter les dreadlocks, plus besoin de faire référence aux récits bibliques, d'être fan de reggae (ni) de revendiquer des racines africaines. Le boulevard Saint-Denis, à Paris, en témoigne. Ce pôle principal des salons de coiffure pour les Noirs de la capitale reçoit désormais une importante clientèle à peau claire et cheveux fins. Car il faut tout de même le savoir : cette coiffure demande du travail, de la patience et quelques compétences."

Véronique Cauhapé

Article paru dans l'édition du 25.05.06
Artigo Completo

[qualquer dia começo a traduzir... hehe]

3 nomades:

Anonyme a dit…
28/5/06 05:20

Ola Ritinha e wanda
A vida continua intemporalmente circular ou as curvas como d'hab?
Saudades e um beijo do tamanho da tailandia

Filipa a dit…
30/5/06 17:40

rastawoman ao poder!

Anonyme a dit…
1/6/06 02:05

Porra! Não só desespero dos pais, também da avó.
Já só faltam 5 dias...
Beijos

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